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Les agences immobilières, confrontées à une forte baisse de leurs ventes cherchent à diminuer leurs charges. Ces entreprises se voient forcées de se séparer d’une partie de leur personnel alors que certains agents immobiliers ont déjà mis la clé sous la porte.

 

Le ralentissement des ventes comme principale cause

 

La crise économique s’est faite ressentir dans les activités des promoteurs immobiliers français. La situation est compliquée dans le commerce d’immeubles anciens. Les agences immobilières estiment que les transactions dans ce segment de marché devraient chuter de 20 % cette année par rapport à l’année dernière. Le président du MIN (Marché Immobilier des Notaires), Maître Pierre Bazaille annonce que les entreprises ne vendront que 700 000 à 740 000 maisons anciennes cette année contre 858.200 l’an dernier. Ces contreperformances ont forcément des impacts sur la gestion des agences immobilières. Le nouveau président de la Fnaim depuis le 25 Mai 2012, Jean-François Buet indique que compte tenu de la crise et face à la baisse de leurs recettes, ces entreprises sont obligées de comprimer leur personnel pour survivre. La profession prévoit alors 5000 suppressions d’emplois sur l’ensemble de 2012.

 

350 entreprises fermées durant le premier semestre de 2012

 

La crise laissera des traces dans le secteur immobilier. Le Fnaim révèle que 350 entreprises ont déjà fermé leur porte au cours des six premiers mois de l’année. Ce chiffre est en hausse de 15 % par rapport à la situation de 2011 à la même période. La Fédération dénombre 35 000 agences immobilières dans l’Hexagone. Ces entreprises emploient 200.000 personnes auxquelles il faut ajouter environ 50 000 commerciaux. Il faut savoir que ces derniers sont souvent les premiers à partir lorsque la société met en œuvre un plan de restructuration. La conjoncture n’a cependant pas eu les mêmes effets pour tous les acteurs du marché. Le DG de Guy Hoquet, Frédéric Monssu note par exemple que la crise a été surtout néfaste pour les entreprises de petite envergure. C’est le cas de filiales d’agences immobilières.

 

Des concessions pour survivre

 

Pour les promoteurs qui n’ont pas encore fermé leur porte, l’objectif est de se maintenir. Les entreprises regroupées dans les réseaux d’agences acceptent de faire plus de concessions. Frédéric Monssu, indique par exemple que ces professionnels réduisent les coûts de leur prestation s’ils n’arrivent pas à céder un bien dans un délai de 90 jours. Ces honoraires baissent ensuite de 10 % chaque mois. Dans le cas où le vendeur parvient à vendre un patrimoine à un prix plus élevé que le tarif convenu avec le propriétaire, celui-ci renonce à une partie de sa commission. Du côté de Century 21, son Patron Laurent Vimont privilégie la formation des agents immobiliers sur l’évaluation des tarifs des bien immobiliers, les connaissances juridiques ou fiscales afin de professionaliser le secteur et redonner de la confiance du public en leur enseigne.

 

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