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Dans leur dernière note de conjoncture sur l’immobilier en France, les notaires annoncent une forte résistance des prix de l’ancien et un ralentissement du marché.

 

Ralentissement de l’immobilier ancien

 

Au deuxième trimestre, la baisse des transactions dans l’immobilier ancien avait été confirmée par les notaires. Ce recul est de 15 % sur un an au 30 juin, ramenant le niveau de transaction à celui de 2008. En province, la baisse estimée à 15 % au 30 juin 2012 passe à 17 %. Pour la période mai/juillet, le volume de vente de maisons s’est replié de 23 % tandis que celui les appartements a reculé de 20 %. Cette récession de l’immobilier ancien provient de la méfiance des ménages par rapport au marché immobilier en pleine difficulté en France. Seuls 20 % des Français estiment que la conjoncture immobilière est favorable à l’achat. Quant aux primo-accédants, 35 % seulement ont investi dans la pierre contre 50 % pour la même période en 2011.

 

Les prix résistent au deuxième trimestre

 

Pour la période avril/juin 2012, les notaires avaient constaté une certaine stabilité des prix pour l’immobilier ancien. Si les prix des maisons ont baissé de 1,3 %, ceux des appartements ont connu une augmentation modérée de 0,1 %. Toutefois, les prix affichés sur les biens fonciers anciens varient par région. La contraction des prix des appartements est de l’ordre de 5 % à 10 % à Strasbourg comme à Rouen. À cause de l’exode de la population active, les prix ont chuté de 8,2 % à Metz et de 6,2 % à Saint-Nazaire. Par contre, l’activité économique a fait que les prix progressent de 7 % à Limoges, 4,5 % à Toulouse et de 2,9 % à Lille. Au troisième trimestre, les prix ont baissé de 1,1 % en région parisienne et de 0,4 % en province par rapport au second trimestre.

 

Prévision du marché pour 2013

 

Dans le contexte actuel, les notaires assistent à une pénurie de l’offre. En effet, nombreux sont les vendeurs qui attendent la sortie de la loi des finances pour 2013 avant de mettre leurs biens immobiliers en vente. Ils spéculent sur une réduction d’impôt de 11 % sur la vente de bien immobilier. De plus de leur coté, les acheteurs attendent la baisse des prix de l’immobilier ou bien un coup de pouce en provenance de l’état comme la mise en place d’un nouveau prêt à taux zéro dans l’ancien comme le réclame Jean-François Buet le Président de la FNAIM. En termes de volume, le marché devrait se contracter l’année prochaine et le volume d’immobiliers anciens vendus ne devrait pas dépasser les 600 000 unités. D’autre part, la tendance des prix sera en ligne avec celle de 2012, à savoir une baisse de près de 10 % en deux ans. La FNAIM ou Fédération des agents immobiliers quant à elle, se basant sur son large réseau d’agences immobilière, prévoit pour 2013 des prix reculant de 5 % en moyenne nationale et d’environ 10 % à Paris.

 

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