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Cette dernière décennie, le coût des biens immobiliers parisiens n’a cessé de grimper. En l’espace de 10 ans, les tarifs au mètre carré ont été multipliés par trois dans la capitale française.

 

Un constat affligeant

 

D’après le président de l’Adil 75, Monsieur René Dutrey, les tarifs de vente des biens immobiliers parisiens ont triplé en l’espace d’une dizaine d’années. En effet, dans le secteur de l’immobilier ancien, les tarifs ont été multipliés par 2,8 entre 2001 et 2011. Le marché de l’immobilier neuf, bien que touché par la généralisation de la hausse des prix, semble toutefois afficher une augmentation moins exubérante que l’immobilier ancien. À titre illustratif, un logement neuf mis en vente à 4.730 euros/m2 en 2001 est valorisé à 10.490 euros/m2 en 2011. L’accroissement des tarifs avoisine donc les 122 % dans le secteur du neuf.

 

Quelle catégorie d’acheteurs est la plus lésée ?

 

Cet accroissement excessif du prix au mètre carré a eu un impact direct sur le profil d’acquéreur qui devient propriétaire sur Paris. En effet, les primo-accédants sont particulièrement lésés par la flambée des prix dans la capitale française. Fait plus consternant, les observations conduites par les analystes démontrent que cette catégorie d’acheteurs est sur le point de disparaître. En effet, les primo-accédants ont souvent recours aux crédits immobiliers pour faire l’acquisition d’un logement. Cependant, actuellement l’obtention de cette variété de prêts auprès des institutions financières est devenue de plus en plus difficile. Les bénéficiaires des prêts immobiliers sont triés sur le volet. Par ailleurs, le prêt à taux zéro n’est plus attribué qu’aux personnes ou aux sociétés qui prévoient d’acheter un bien immobilier neuf.

 

Le profil des nouveaux acquéreurs

 

Le président de l’Adil précise qu’actuellement seuls les jeunes couples sans enfants ou les célibataires peuvent devenir propriétaires en région parisienne. Certes, pour devenir propriétaire sans se ruiner, la demande d’accès aux logements sociaux peut être une alternative à envisager. Toutefois, malgré l’effort de l’État et des organismes spécialisés en logements sociaux, seuls 32 240 nouveaux logements ont pu être battis en 10 ans. Par ailleurs, l’emplacement géographie de la capitale française constitue un handicap pour l’aménagement de construction neuve en périphérie de l’agglomération. En effet, les infrastructures routières qui y sont déjà aménagées constituent un frein à l’extension de la ville. Pour René Dutrey l’adoption du décret d’encadrement des loyers pourrait avoir un impact positif sur le secteur immobilier en général.

 

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