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Le groupe interministériel baptisé GTNAF (Groupe de Travail National « Amiante et Fibre ») a dans son rapport final évoqué les différentes avancées sur la gestion des risques liés à l’amiante, les défis à relever sur les prochaines années et propose une reconduction de sa mission.

 

Le groupe interministériel « amiante et fibres »

 

Le GTNAF ou groupe « amiante et fibres » crée en 2008 par décret, vient de clôturer son mandat par la publication d’un document rapportant ses travaux. En réaction aux risques d’utilisation du matériau, cette commission interministérielle avait pour mission de recueillir les divers témoignages, d’évaluer les dangers réels et d’avancer des solutions techniques et législatives sur l’encadrement des risques. Les travaux du groupe se sont essentiellement basés sur l’amiante dans le secteur du bâtiment, la question des déchets et résidus, la problématique environnementale et d’étudier les risques liés à d’autres fibres.

Ainsi, au cours de ces quatre années d’existence, le GTNAF a multiplié les consultations et les réunions techniques pour la mise en place de textes de lois, s’appuyant sur divers rapports et études et suivi de nombreux dossiers et de multiples cas observés. Il s’est assuré de l’avancée des diverses mesures déjà engagées, a réitéré les échanges avec les différents organismes concernés et les professionnels du bâtiment ou encore, a mis divers procédés de détection de l’amiante ainsi que de la qualification des divers agents de contrôle.

 

De multiples défis à relever

 

Cet ultime rapport du groupe interministériel « amiante et fibres » fait ainsi le point sur ces quatre années d’études et de réflexions, informe sur les différents travaux en cours et annonce les défis pour les années à venir. Ainsi, concernant les dangers de l’amiante, il est stipulé que des mesures et des textes sont en cours d’élaboration, portant sur les risques sanitaires, sur le suivi de la réglementation en vigueur, sur le diagnostic amiante et les diverses normes de sécurité sur les chantiers exposés. Le calendrier d’élaboration de ces diverses mesures s’étale jusqu’à l’horizon 2014.

Quant aux défis à relever, le rapport énonce une révision des normes de sécurité sur les chantiers exposés, la mise aux normes des bâtiments sociaux, la démolition des sites ou des équipements dangereux. La question du stockage des déchets toxiques et autres résidus est également selon le GTNAF, un enjeu de taille ainsi qu’une meilleure formation des professionnels du secteur. Les divers organismes de l’état devraient jouer un rôle dans la prévention et la gestion des risques liés à l’amiante.

 

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