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Mardi 24 Juillet, l’Igas (inspection générale des affaires sociales) a dévoilé ses conclusions concernant l’étude consacrée aux aides au logement. Le rapport a révélé un fait assez préoccupant, leur efficacité a diminué en 10 ans. Il préconise certaines solutions pour relever la situation.

 

Une aide pour les foyers les plus modestes

 

En France, des dispositifs d’aides, tels que l’APL ou aide personnalisée au logement, l’ALF ou allocation de logement familiale et l’ALF ou allocation de logement familiale, sont destinés à faciliter l’accès au logement aux ménages les plus démunis. Généralement, ils disposent d’un revenu inférieur à 800 euros, mais un grand nombre d’entre eux vivent en bas du seuil de pauvreté. Afin de déterminer l’évolution de ses allocations, l’Igas a réalisé une étude sur la période de juillet 2011 à mars 2012. Celle-ci souligne que 6,3 M de personnes reçoivent ces allocations, dont le montant total annuel s’élève à 16 Mds d’euros. Dans le cadre de ces aides, chacune d’elles touche mensuellement 212 euros en moyenne. Celle-ci constitue les sommes les plus élevées attribuées aux familles démunies.

 

Une aide moins efficace qu’il y a 10 ans

 

À l’issu de son étude, l’Inspection générale des affaires sociales a pourtant constaté que ces dispositifs ont perdu en efficacité au cours des 10 dernières années. Même en comptant sur la contribution de l’État, certains allocataires ont besoins de placer 30 % des revenus du foyer dans le loyer. Cela s’explique par la faible progression des aides par rapport à la croissance du prix du loyer. Le rapport a également soulevé le problème de variations imprévues des allocations, qui interviennent lorsque le bénéficiaire change de statut. Cette instabilité est visible après que celui-ci se retrouve au chômage ou lorsqu’il retrouve partiellement du travail. Le montant qu’il perçoit peut ainsi diminuer de 200 à 300 euros, par rapport au mois précédent.

 

Les propositions pour améliorer le dispositif

 

Dans ce rapport, l’Igas propose certaines solutions qui pourraient améliorer l’efficacité du système. Il suggère entre autres d’adapter le barème des allocations appliquées aux zones où les taux d’effort des foyers sont les plus importants, dans le secteur du logement privé. Par ailleurs, il préconise de couper les aides au logement accordées aux propriétaires, car ces derniers bénéficient déjà d’un nombre important de mesures facilitant l’accès à la propriété. Selon les auteurs du rapport, l’État peut réaliser 60 M d’euros d’économie grâce à cette mesure. Ils ont également évoqué la suppression du cumul de l’APL étudiant avec les avantages fiscaux dont bénéficient les parents. Une proposition sur laquelle Cécile Duflot, ministre du Logement, émet quelques réserves.

 

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