In Le guide des aides à la rénovation énergétique

Interdiction progressive de louer les passoires thermiques, objectif zéro carbone à atteindre en 2050… les raisons sont nombreuses d’accélérer la transition énergétique du parc résidentiel, individuel ou collectif.

Les copropriétés font partie des constructions à rénover, mais bonne nouvelle les syndics de copropriété peuvent demander à bénéficier d’aides à la rénovation. Parmi ces aides, on trouve Ma Prime Rénov’ Copropriété, qui depuis le 1er janvier 2021, encourage les copropriétaires à engager des travaux de rénovation dans leurs parties communes.

 

Délivrée par l’Anah, l’agence nationale de l’habitat, voici ce que vous devez savoir sur Ma Prime Rénov’ Copropriété:

 

  1. Ma Prime Rénov’ Copropriété s’adresse aux copropriétaires d’un immeuble composé d’au moins 75 % de résidences principales et inscrit au registre national des copropriétés, qui a préalablement fait l’objet d’un audit énergétique.
  2. Pour pouvoir bénéficier de cette aide, les travaux engagés doivent permettre un gain énergétique d’au moins 35 %, et doivent être réalisés par un artisan qualifié RGE et assisté par AMO.
  3. Le montant de la prime est plafonné à 25 % du coût total des travaux, et ne peut excéder 25.000 € par logement.

 

Cumulez les aides pour la rénovation de votre copropriété

Il est possible pour les copropriétaires de cumuler cette aide qui permet la rénovation énergétique uniquement dans les parties communes, à d’autres aides :

  •  le bonus « sortie de passoire » pour chacun des logements de la copropriété s’il est noté F ou G par son DPE, sous condition d’un gain énergétique important. Le montant de ce bonus peut atteindre 500 €.
  • Un bonus supplémentaire, là encore de 500 € par logement si les travaux engagés permettent l’obtention d’une note au prochain DPE A ou B.
  • Les certificats d’économie d’énergie ou CEE, prime Coup de pouce et prime énergie si les travaux concernent l’isolation et le chauffage. Depuis 2005, les CEE délivrés par les fournisseurs d’énergie à la demande de l’État permettent d’améliorer l’isolation thermique des bâtiments, ou de remplacer un mode de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire défectueux ou mal adapté aux besoins du foyer, mais aussi de repenser le mode d’éclairage ou d’installer une VMC.

Dans le cadre d’une copropriété, le montant de cette prime Coup de pouce prend en compte le gain énergétique induit par les travaux mais aussi la surface habitable globale de l’immeuble. Le montant de la prime énergie dépend quant à lui de la zone géographique de l’immeuble, du type de travaux engagés mais aussi du revenu fiscal de référence des copropriétés. 

L’éco-prêt à taux zéro ainsi que certaines aides locales à la rénovation peuvent aussi permettre, sous certaines conditions, de rénover une copropriété dans ses parties communes.

Leave a Comment